Intelligence artificielle : ce quil faut savoir sur son impact sur la planète
L’intelligence artificielle a le potentiel de révolutionner le système éducatif, en adaptant les programmes aux besoins individuels des élèves et en rendant l’apprentissage plus inclusif et personnalisé.Comment l’IA affecte-t-elle le marché de l’emploi en 2024 ? Alors que certaines professions voient une automatisation accrue, de nouvelles opportunités émergent dans le développement et la gestion des systèmes d’IA. La formation continue sera essentielle pour s’adapter à ces changements.Quelles innovations liées à l’IA sont attendues pour l’année 2024 ? En 2024, des avancées notables sont prévues dans le domaine des robots capables de généraliser leurs compétences, ainsi que dans les modèles de raisonnement qui améliorent la complexité des tâches qu’ils peuvent accomplir.Quels enjeux éthiques soulèvent les avancées de l’IA en 2024 ?
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- Ce basculement vers des compétences hybrides pousse les structures comme Deloitte ou Accenture à multiplier les programmes de formation dédiés à l’IA.
- L’intelligence artificielle a le potentiel de révolutionner le système éducatif, en adaptant les programmes aux besoins individuels des élèves et en rendant l’apprentissage plus inclusif et personnalisé.Comment l’IA affecte-t-elle le marché de l’emploi en 2024 ?
- Afin de tirer parti des avantages potentiels des technologies émergentes tout en prévenant et en atténuant les risques pesant sur la population et la planète, le développement, le déploiement et la gouvernance de l’IA doivent se faire dans l’intérêt général.
- Des dirigeants de la tech, tels que Sam Altman, d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, ou Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, devaient aussi se pencher sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives.
- Seulement 43 % de ce groupe ont déclaré avoir mis en place des programmes de formation formels pour améliorer les compétences en matière d’IA, tandis que seulement 50 % d’entre eux ont déclaré fournir des conseils à leurs équipes sur la manière de l’utiliser au travail.
- Améliorer les process de production, accompagner les salariés ne doivent pas masquer ce qui fait le cœur de l’activité de la structure et cela nécessite le débat sur la notion même du travail.
Par ailleurs, la structure du marché du travail dans les pays à faibles revenus les rend moins sensibles à l’automatisation. Dans ces pays, 0,4% des métiers pourraient être remplacés par des bots, face à 5,5 % dans les pays à revenus élevés. Pour ce qui est de la possible évolution des emplois, 10,4 % des professions sont concernées dans les pays à faibles revenus contre 13,4 % dans les pays riches.
On m’a dit que ça allait me remplacer dans mon travail, c’est vrai ?
Selon eux, même si la probabilité de ce scénario catastrophe demeure faible, il faut s’y préparer, en travaillant sur l’alignement, c’est-à-dire la recherche pour que les valeurs et les objectifs des IA soient les mêmes que ceux des humains. Il existe bien des techniques pour reconnaître les textes ou les images générées par IA, mais elles sont vite obsolètes du fait des progrès techniques. Vérifier le nombre de doigts des humains sur les images n’est par exemple plus un critère pertinent et fiable, car les dernières IA génératives n’ont plus tendance à en ajouter.
Les tribunaux judiciaires de Créteil2 et Nanterre3, saisis par des CSE qui se voyaient également refuser la consultation, ont pris des décisions similaires. Toutes ces décisions rappellent que, même si l’introduction de l’IA est au stade expérimental ou qu’elle doit se faire de manière échelonnée, le CSE doit être consulté à chaque étape. Vous pouvez réécouter toutes les personnes qui se sont succédé sur la scène principale installée au Grand Palais en remontant le temps grâce à cette captation hébergée sur la chaîne YouTube du ministère des affaires étrangères. Comme l’ont signalé plusieurs lecteurs, la version gratuite de l’application Le Chat, le robot conversationnel développé par l’entreprise française Mistral AI, fait parfois des erreurs étonnantes. Avec Pawel Gmyrek et David Bescond, l’économiste de l’Organisation internationale du Travail, Janine Berg, a analysé les 436 professions listées par la Classification internationale de l’OIT. L’objectif était de comprendre quels types d’emplois seraient le plus touchés par l’IA à l’échelle mondiale.
À Paris, l’avenir des technologies est en pleine effervescence, avec une multitude d’événements et de conférences qui mettent en lumière les innovations en matière de big data et d’intelligence artificielle. Les entreprises de la région, qu’elles soient de grandes multinationales ou des startups émergentes, sont à l’avant-garde de cette transformation numérique. À Paris, l’intelligence artificielle (IA) se trouve désormais au cœur de la transformation numérique des entreprises.
S’ils sont environ 50% à s’appuyer sur des outils d’analyse des données, ils ne sont plus que 3% à utiliser fréquemment ou très fréquemment des robots, ou encore 11% à utiliser des technologies de machine learning et 13% à utiliser des outils de reconnaissance visuelle. L’ambition des membres mobilisés sur la thématique « Avenir du travail », dans le cadre du Sommet, est de promouvoir une utilisation socialement responsable de l’IA grâce à un dialogue social soutenu. Au-delà du contexte du Sommet pour partager ces informations, un travail a été lancé sur une initiative visant à renforcer les capacités de mesure de l’impact de l’IA et de la gestion algorithmique dans le cadre du travail.
Les experts comptables doivent acquérir de nouvelles compétences pour tirer pleinement parti des technologies d’IA. Cela peut entraîner des coûts de formation et des périodes d’adaptation pour les cabinets comptables et les professionnels du secteur. Il a élaboré 3 grandes questions qui ont été débattues en Commission et dont la synthèse a été présentée en séance par Jean-Marie Truffat accompagné des trois référents.
Les transformations des compétences, des emplois et du travail doivent être anticipées lors d’un dialogue constructif. A quelques jours du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, dans le cadre de sa réflexion globale sur l’IA , le conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu public unavis qui recense les conditions d’une IA « porteuse de progrès tant sociaux qu’économique ». En conclusion, l’IA représente une opportunité sans précédent pour l’audit interne, mais son intégration doit être accompagnée d’une évolution des compétences et d’un cadre normatif adapté. Notre article propose ainsi des pistes de réflexion pour que les départements d’audit interne exploitent au mieux les aouts de l’IA tout en gérant les risques associés, au service d’une fonction d’audit agile et prête pour les défis de demain.
De l’électricité pour faire fonctionner les centres de données (ou data centers), ces hangars remplis de serveurs informatiques qui stockent des données ou font transiter des informations. Des minerais rares pour fabriquer les composants informatiques, notamment les cartes graphiques, qui leur permettent d’effectuer leurs calculs. La France accueille, lundi 10 et mardi 11 février au Grand Palais, le Sommet mondial pour l’action sur l’IA, où des chefs de gouvernement et des patrons des géants de la tech sont attendus. L’occasion d’analyser l’impact de ces technologies, accessibles au grand public sur les plateformes ChatGPT, DeepSeek, Grok ou Midjourney. Les avis, en revanche, sont partagés quant à l’assistance que peut apporter l’IA à la rédaction des rapports d’audit. Cela s’explique sans doute par le caractère plus normé des restitutions liées au commissariat aux comptes.
En effet, selon les sources d’énergie utilisées par les centrales électriques (comme les centrales thermiques ou nucléaires), une grande quantité d’eau peut être nécessaire pour le refroidissement des installations. Ainsi, l’approvisionnement en électricité pour les data centers entraîne aussi une demande en eau significative, augmentant leur impact environnemental au-delà de la simple consommation d’énergie. Elle offre aux parieurs un accès à des informations plus précises, des stratégies personnalisées, et des outils avancés pour maximiser leurs chances de succès.
Ces hypothèses, toutefois, « n’ont fait l’objet que de peu d’évaluations scientifiques solides en contexte réel. Par ailleurs, l’IA actuelle relève principalement de l’IA dite “faible”, spécialisée dans des tâches précises, et non d’une IA “forte” ou “générale” capable de remplacer entièrement l’intelligence humaine dans tous les domaines ». Hier fer de lance du droit européen, les régulations sociales et environnementales des entreprises sont aujourd’hui menacées.
La perception du coût de ces développements est également à mettre en perspective avec les résultats attendus. La fonction d’audit, à l’instar de nombreuses fonctions dans l’entreprise, s’outille et devient plus consommatrice en capital et nécessite des investissements réguliers dans une perspective long terme. Pour le CESE, il est nécessaire que l’introduction de l’IA dans les entreprises s’opère dans une démarche transparente qui sécurise toutes les parties prenantes.
Meredith Whittaker, présidente de l’application de discussion sécurisée Signal, et la présidente de l’autorité française de protection des données personnelles (CNIL), Marie-Laure Denis, ont, elles, appelé à une IA plus respectueuse de la vie privée. « Il y a une course de valeurs et de modèle civilisationnel » face à ces deux grandes puissances. « Ce n’est pas seulement un enjeu économique, c’est aussi un enjeu démocratique et politique », a ainsi mis en avant la ministre du numérique, Clara Chappaz. Il faut demander au robot conversationnel, directement dans l’application, de bien activer l’option « Recherche sur le Web » pour les résultats qu’il vous fournira.
En analysant les habitudes de mise et les préférences de chaque utilisateur, les systèmes d’IA peuvent proposer des recommandations adaptées pour maximiser les gains potentiels. Enfin, avec les développement des IA dites “open source”, modifiables par tous, les créateurs du monde entier pourront coopérer pour créer des “bonnes IA” plus nombreuses et plus puissantes que les “mauvaises IA”, comme l’explique par exemple Yann Le Cun auprès du magazine Time. Mais le développement des IA “agents”, dont les actions peuvent avoir des conséquences concrètes sur le monde, pourrait changer la donne. Certains chercheurs considèrent que les progrès de l’IA peuvent poser un “risque existentiel” pour l’humanité. Ce dernier estime qu’il y a 10 à 20% de chances que l’IA conduise à l’extinction de l’humanité dans les trente prochaines années.
En effet, tous les grands acteurs de l’audit intègrent l’évolution technologique dans leurs processus d’audit. De nombreux outils leur permettent aujourd’hui d’automatiser des contrôles, Casino Wettigo des rapprochements et de piloter notamment les mandats internationaux. L’IA offre un accès à une richesse de connaissances immense, à condition d’apprendre à l’utiliser intelligemment. Son intégration dans l’éducation doit être progressive et encadrée, sans jamais oublié qu’aucun algorithme ne pourra jamais transmettre les nuances de notre humanité. Lorsque nous introduisons les élèves à l’IA il faut être avec eux pour les aider à comprendre ses mécanismes, puis à apprendre à challenger ses réponses, à vérifier les sources et à extraire uniquement les éléments pertinents. L’IA étant présente partout aujourd’hui, il est aussi à mon sens essentiel de former tous les étudiants et enseignants à la compréhension critique de l’IA, afin d’en maîtriser les limites et d’en faire un outil utile plutôt qu’un substitut à la réflexion humaine.
Les chercheurs de l’Université du Massachusetts ont mené des expériences en faisant fonctionner ces réseaux sur un unique processeur graphique pendant une journée. Ils ont ensuite réalisé des calculs (présentés sur Arxiv.org), pour estimer la consommation électrique totale durant un cycle d’entraînement, qu’ils ont ensuite convertie en émissions de gaz à effet de serre. Elle est également utilisée pour améliorer l’expérience globale des utilisateurs en offrant des interfaces intuitives, des recommandations personnalisées et des outils éducatifs pour les débutants. De nombreux experts et chercheurs plaident pour un usage raisonné de l’IA, et défendent l’idée d’une “intelligence artificielle frugale”, à savoir dont le bénéfice pour l’usage est démontré et la taille des données optimisées. Pour beaucoup d’autres experts, dont le Français Yann Le Cun, l’un des pionniers de l’IA moderne, ce scénario n’est que fiction.
L’intelligence artificielle présente un impact écologique à double tranchant, révélant à la fois ses dangers et ses bénéfices potentiels pour l’environnement. Alors qu’elle contribue à la pollution par sa consommation énergétique, elle offre également des solutions innovantes pour relever les défis environnementaux actuels. Les démarches RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) doivent désormais inclure une réflexion sur la durabilité des nouvelles technologies utilisées. Ces entreprises peuvent opter pour des fournisseurs de cloud qui garantissent une énergie verte et encourager des pratiques de développement plus sobres, en privilégiant l’efficacité et la sobriété énergétique. Les récentes avancées dans les systèmes d’intelligence artificielle sont principalement dues à l’utilisation de réseaux de neurones, qui nécessitent un entraînement sur d’énormes ensembles de données pendant des périodes pouvant aller de quelques jours à plusieurs semaines.